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Mes poèmes 4
13/01/2009 19:21
Ivre Je sens sous mon bras La douceur de ta chaire. Je sens en moi, Ta réalité amère, La brise de ton haleine, Tes mots meurent en ma haine... Je respire le parfum de ton regard Ta peau lumineuse, tendre mais froide. Le bleu autour, le bleu dedans. La vie autour, la vie dedans. Mon ombre chavirée par tes pas Continue sous l'impulsion de ta voix... L'écho de tes mains sur ma peau, Brise en moi ta blessure. Cadence et raisonnante armure... Mais fais-moi mal... J'aime quand tu t'attaques à moi, Quand tu griffes et écorches mes veines. De la pollution de ton coeur, Tu m'abîmes... Fais-moi mal... J'aime la façon dont tu me traites, La souffrance passion idéalisée. J'aime subir la défaite, Fais-moi mal... J'aime t'entendre dire les mots, Ces mensonges qui m'assassinent. Je veux être ton eau et ta flamme, Ta force et ta fragilité. Ton homme et ta femme, Ton intelligence et ta naïveté. J'empreinte le chemin du mal, Et tu ne vois même plus Que mon âme s'emballe... Je suis la plume et la page, L'innocente et le sage, Je suis Dieu et Satan, Ta vie et ton sang
Musique d'aurore,
J'ai accordé mon coeur Aux violons de la nuit, Mille sons enchanteurs En ont chassé l'ennui.
J'ai joué de l'archet Qui glisse sur le vent, Et j'en ai chevauché Les fiers coursiers ardents.
J'ai ciselé l'aurore Avec l'or des étoiles, Afin que puisse éclore Un jour que rien ne voile

Oh poème,
Je n'ai que mes mots A offrir en cadeau, Moi poète destiné, Au rêves inavoués.
Dans mes songes, Dans mes nuits, Dans l'absence, dans l'oubli, Oh poème qui me ronge…
Les mots sur le papier, Viennent transcrire mes pensées, Mais dans ma tête, viennent s'échoués, Mes rêves et mes idées.
Dans mon c,,ur, des sentiments, Dans mes yeux, des émotions, Sur le papier, mes élans, Et dans ma plume, toutes mes chansons…
Je mets en mots, mes mélodies, Je mets en rythme, mes mélopées, Je mets sous vide, toute ma vie, Et en poèmes, toutes mes pensées.
Je n'ai toujours que très peu de mots, A offrir en cadeau, Mais dans mes mots, un peu de vie, Un peu de moi avec beaucoup d'envie…

introduction à la lecture!...
Des livres ouverts à la préface, m'amènent à briser la glace : Il n'est point de pire mystère que l'assaut littéraire Et poursuivant mon ascèse comme une ascension à un diocèse Cent et uns ouvrages m'ont pris en otage Devant la vastitude de l'encyclopédie des écrits Je continue le carnage sacré de l'esprit La pensée est devenue un luxe, et le luxe s'est mis à penser Intrinsèquement de mon moi engourdi voici ce qui s'ensuit : Des pages sautent comme d'autres s'exportent La beauté des phrases croulent sous le firmament d'un soleil levant Et je reçois en cadeau les messages subliminaux De mes auteurs évocateurs de chimériques idéaux De la bible à connotation anesthésiste Aux grimoires ensorcelants d'un espoir évanescent Des narrateurs prônant un alphabet hallucinant de vérité Mais diffamatoire de par sa complexité Me jurent que c'est ici que se trouve mon impure destinée Ma cure de jouvence passera par l'éloquence travestie d'une armure Ou perdrait tout son sens, ainsi le drame ferait vaciller mon âme et ses fêlures Chaque matin ma boite à lettres sera mon coffre fort épistolaire : Le renfort de mes nourritures célestes et spirituelles Une cargaison de manuels qui empestent l'éternel : La pensée universelle dressée comme seul étendard La lecture de mes avatars ne doit jamais avoir de retard.

Famine
Hélas nous ne veillerons plus ensembles à la clarté des songes Le chat ne boira plus le lait de nos moissons fraîchement coupées Nos voyages lointains erreront dans nos malles
Si hésitante est la fuite certaine est la désillusion Nos souvenirs d'étés, d'hivers et d'émois Ces jours illuminent trop clair le hâlé de ton teint La nuit m'épouvante au sommeil Seul je renonce histoire d'en finir Amour je t'ai aimé, amour je t'aime encore J'attends l'incandescence des aurores boréales Les serments s'entremêlent aux espérances vaines J'implore le gel de l'Arctique pour semer à nouveau Promesses de blé, d'orges, et de seigles Bientôt des corbeilles débordantes Inonderont mes déserts arides Des fleurs des pommiers Palmerais improbables.

Aventure « XXX »
Attache moi, fait moi l'amour, Pénètre moi tout en douceur, Mort moi toujours avec ardeur, Et griffe à sang ma peau velours…
Embrasse moi a m'étouffée, Enlace moi a me tuer, Rends moi ivre de toi, Que je te rende dépendant de moi…
Butine sans hésiter ma fleur passionnée, Mordille avec rage mes boutons de rosé, Arrache avec envie à mon corps sa virginité, Découpe de mon corps endiablé sa frigidité…
Fais moi oublier d'où je viens, qui je suis, Brûle moi a coup de va et viens, Redit moi d'où je viens, qui je suis, Cris moi qui je suis, d'ou je viens…
Détache moi qu'a mon tour je te butine, Dis moi, cris moi, hurle moi, que tu aimes, Cris le encore, et encore, que je te piétine, Dis le moi une dernière fois, cris le que tu m'aime…
Et demain ainsi que tout au long de ta vie, Je serais pour toi, toujours, poings et pieds liés A attendre que tu bourrines de ton corps mutilé, Mon être et mon antre remplis de désirs et d'envie

Persistence Rétilienne
Peu importe l'heure, de l'aube au couchant, De la portée de ma vue, jusqu'aux visions, Il y a, comme incrusté, un point brûlant, Au profond de l'oeil, et des perceptions...
Un visage Qui sans effort Domine l'astre au zenith Mon petit Soleil Au regard que je sais Peuplé de flammes Animé aux teintes d'âme
Peu importe l'heure, même aux yeux clos, Mes paysages se forgent de Toi, Une histoire au-delà des mots, Un petit truc, un je ne sais quoi...
Une image Qui sans effort Recouvre ma vue séduite J'entends plus rien Je vois plus rien Même plus ce que je dis Même plus ce que j'écris
Juste un visage Qui me laisse bien moins sage Juste une image Qui m'emmène aux rivages...

Aventure « XXX »
Attache moi, fait moi l'amour, Pénètre moi tout en douceur, Mort moi toujours avec ardeur, Et griffe à sang ma peau velours…
Embrasse moi a m'étouffée, Enlace moi a me tuer, Rends moi ivre de toi, Que je te rende dépendant de moi…
Butine sans hésiter ma fleur passionnée, Mordille avec rage mes boutons de rosé, Arrache avec envie à mon corps sa virginité, Découpe de mon corps endiablé sa frigidité…
Fais moi oublier d'où je viens, qui je suis, Brûle moi a coup de va et viens, Redit moi d'où je viens, qui je suis, Cris moi qui je suis, d'ou je viens…
Détache moi qu'a mon tour je te butine, Dis moi, cris moi, hurle moi, que tu aimes, Cris le encore, et encore, que je te piétine, Dis le moi une dernière fois, cris le que tu m'aime…
Et demain ainsi que tout au long de ta vie, Je serais pour toi, toujours, poings et pieds liés A attendre que tu bourrines de ton corps mutilé, Mon être et mon antre remplis de désirs et d'envie

Persistence Rétilienne
Peu importe l'heure, de l'aube au couchant, De la portée de ma vue, jusqu'aux visions, Il y a, comme incrusté, un point brûlant, Au profond de l'oeil, et des perceptions...
Un visage Qui sans effort Domine l'astre au zenith Mon petit Soleil Au regard que je sais Peuplé de flammes Animé aux teintes d'âme
Peu importe l'heure, même aux yeux clos, Mes paysages se forgent de Toi, Une histoire au-delà des mots, Un petit truc, un je ne sais quoi...
Une image Qui sans effort Recouvre ma vue séduite J'entends plus rien Je vois plus rien Même plus ce que je dis Même plus ce que j'écris
Juste un visage Qui me laisse bien moins sage Juste une image Qui m'emmène aux rivages...

La penssée humaine
Tel un torrent tortueux ou un arbre noueux La pensée s'initie tout au long de la vie A nous paraître anormale presque animal On la juge au scandale quand elle n'est pas banale On l'oublie dans nos mémoires faut pas en faire d' histoire
Erudits ou analphabètes personne ne né bête Elle survient dans la nuit quand on est démunit On construit des murailles de peur qu'elle nous tenaille Rien à faire la pensée dira sa vérité
Faux semblant tout droit sorti du néant Cascades de mots qui s'alignent verbes hauts Elle nous secoue pourtant on reste debout Je les regarde en spectateur j'en joue j'en suis l'auteur
Parfois j'en perd mon latin quand trop tôt le matin Elle me surprend sans s'invité devant ma tasse de café Parait faut pas s'inquiéter alors je me dit que je suis doué J'en rit faudrait pas donner de l'importance à toutes ces souffrances
Je sais que vous aussi à poser vos poésies Vous serez me comprendre à travers ces méandres N'en fessons pas de mystère elle peut être lumière De toute façon y a rien à faire que de la laisser faire Et de voir sans peine ou cela nous entraîne

La penssée humaine
Tel un torrent tortueux ou un arbre noueux La pensée s'initie tout au long de la vie A nous paraître anormale presque animal On la juge au scandale quand elle n'est pas banale On l'oublie dans nos mémoires faut pas en faire d' histoire
Erudits ou analphabètes personne ne né bête Elle survient dans la nuit quand on est démunit On construit des murailles de peur qu'elle nous tenaille Rien à faire la pensée dira sa vérité
Faux semblant tout droit sorti du néant Cascades de mots qui s'alignent verbes hauts Elle nous secoue pourtant on reste debout Je les regarde en spectateur j'en joue j'en suis l'auteur
Parfois j'en perd mon latin quand trop tôt le matin Elle me surprend sans s'invité devant ma tasse de café Parait faut pas s'inquiéter alors je me dit que je suis doué J'en rit faudrait pas donner de l'importance à toutes ces souffrances
Je sais que vous aussi à poser vos poésies Vous serez me comprendre à travers ces méandres N'en fessons pas de mystère elle peut être lumière De toute façon y a rien à faire que de la laisser faire Et de voir sans peine ou cela nous entraîne

Le gateau
Une crème d'amour Beurre ces instants D'un glaçage excitant
Une gousse d'amour Garnis ce désir D'un soupçon de passion
Ces arômes délectables Sirote mon sang De toutes ces émotions
Ce goût aigre de ton absence Émietté de ta présence Lui confère ce goût délicieux De saveur heureuse

Si tu étais...
Si tu étais Si tu étais un poème je te lirais dans mon lit à la lumière d'un rêve plongée dans les draps de soie noire de la nuit
Je te lirais avec les yeux et tes mots seraient pour moi des gouttes de rosée qui brillent dans l'obscurité
Je te lirais avec ma peau et tes mots seraient pour moi une pluie de pétales de roses ivre de parfum et de joie
Je te lirais du bout de mes doigts et tes mots seraient pour moi le sable d'une plage qui frissonne sur mon corps
Mais tu n'es pas un poème tu es un recueil tout entier il faut d'abord te feuilleter et t'ouvrir à la page de l'été Il faut chercher tes traces dans un pré en fleur au pied d'une montagne inconnue
Tu es là à l'ombre d'un noyer enveloppé de silence Sans t'approcher je m'enfile doucement comme le vent qui caresse ton visage et pose sur tes lèvres les senteurs de la mer
Telle un oiseau égaré je me perd dans le ciel presque imaginaire et je pense: si tu étais un poème...

Mieux vaut vivres avec des remords qu'avec des regrets
Le livre de la vie est le livre suprême, on ne peut ni le fermer, ni le rouvrir à la page de son choix. Le passage attachant ne se lit pas deux fois, mais le feuillet fatal se tourne de lui-même.
On voudrait retourner à la page où l'on aime, mais la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts. Alors, la vie suit son cours et l'espoir renaît, mais la réalité fait apparaître les regrets.
Petit à petit, la vérité se dévoile, apportant son lot de déceptions. On croit connaître l'autre, mais la vie nous prouve le contraire.
Que faire ? Que choisir ? La torture s'installe et avec elle, le mal-être de la vie. On attend le changement qui ne se produit pas, l'image reste sombre
Parfois, un mirage se produit, une lumière s'allume, éphémère, elle disparaît aussi vite qu'elle est arrivée, et avec elle l'espoir qu'on nourri. Alors, on voudrait retourner à la page où l'on aime, mais la page où l'on meurt reste sous nos doigts

Les charognes du poète
En des contrées où je ne suis pas La mort cisaille les invisibles fils de la vie Moissonne les âmes rongées par les vers avant le trépas Et accueille en son royaume ces mortels zombies
Les testaments pleuvent et les larmes n'existent pas Que la douleur soit juste dans la demeure qui vous flétri Que vos dépouilles soit généreuses envers moi Qu'elle me lègue encore quelques vers pour mes écrits
Pour tous ces morts et toutes ces âmes errantes Voici quelques lyrismes macabres que j'invente Pour mes morts et ceux de l'humanité Ces sinistres inconnus qui nourrissent mon écriture Ces muses funèbres qui reposent dans la terre glacée Ces sources d'inspiration qui pourrissent dans la moisissure

Le maudit cancer
Qui pourrait m' renseigner, Je cherche à lui parler. Comment fait-on pour dire A quelqu'un qu'est plus là Qu'on s' noit dans les souvenirs Et qu'on a souvent froid
J'ai tellement d' choses à dire A ma petite maman J'espère qu'elle pourra lire Ce ptit bout d'papier blanc Que j'aurai du écrire Il y a d' ça bien longtemps
Dites moi que c'est bien vrai Que quand on est là-haut On lit dans les pensées Même s'il n'y a plus les mots Qu'on notait à la craie Dans un coin du tableau
Pardon ma ptite maman D' t'avoir laissée périr T'avais l' visage bien blanc J'aurai du réagir C'était pourri dedans Et moi j' faisais que sortir
Il a fallu qu'un jour Je te r' trouve allongée Et qu t' aies l' sommeil si lourd Que j' puisse pas t' réveiller Pour que j' vienne à ton s'cours Et qu' j'appelle les pompiers
Ils ont voulu t' garder Remarque je les comprends Ils sont v'nus m'informer Qu'pour guérir faut du temps Qu' tu rest'rais allongée Tout' morte sur un lit blanc
Avec c' trou dans la gorge Tu pouvais plus parler Comme quelqu'un qu'on égorge Ta voix, ils l'ont fauchée La fin d'une vie qui s' forge D'vant une putain d' télé
J'suis resté près de toi Sur ce lit d'hopital J' te r'gardais quelque fois T'enfoncer dans ton mal Mais j'ai rien fais pour toi Caché dans mon journal
Et puis ya c' maudit jour L'infirmière est passée Elle v'nait pas m'dire bonjour Elle voulait m' préparer "Ce s'ra bientôt son tour J'espère qu' vous le savez"
J' voulais qu'on m' la répare Qu'on m' redonne une maman J'imaginais qu'un soir Tout r'viendrais comme avant V'là qu' c'est l'heure d' ton départ Tu veux plus m' voir, va-t-en
Alors j' me suis cassé J' tai laissé dans ta chambre D'vant cette putain d' télé Qu' tu n' pouvais plus r'garder Te laissant seule attendre Qu' la mort vienne de chercher
Maint'nant tu vis sous terre Et moi j'ai plus d' maman J'suis allé t' voir hier T' porter des oeillets blancs Mais tu sais au cimetière J' n'y vais pas très souvent
J'en veux à c'maudit cancer D'avoir repris ta vie J' te jure j' lui f'rai la guerre J' le chass'rai loin d'ici Très loin du corps d'une mère Et d' ses enfants chéris
Si on m' disait qu'en haut J' pourrais être avec toi Je suis sur qu'aussitôt Je franchirai le pas Mais j' crois qu'il est trop tôt Rien qu' par respect pour toi
J'vais continuer ma vie Encore un peu ici Je pense à toi souvent Tu m' manques énormément J'aurai du t' dire avant Combien j' t'aimais maman
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